Le mardi 16 mars, alors que le peuple Algérien et le monde s’y attendait le moins, le ministre Aymen Ben Abderrahmane a choisi la journée du parlement pour opiner sur le statut des Finances islamiques et leur évolution. Bien que les précisions apportées soient rassurantes, il n’en demeure pas moins que des questions d’ordre économique subsistent.
La finance Islamique : une exigence sociale
Lors de son discours au parlement de la finance consacré aux finances islamiques, le ministre algérien affirme qu’au-delà de l’intérêt économique que revêtent les finances islamiques, elles sont avant toute chose une exigence sociale. En effet, les finances islamiques garantissent un intérêt supérieur à celui de la souscription classique lorsqu’on s’y souscrit.
Aymen Ben Abderrahmane n’a pas manqué d’attirer l’attention des uns et des autres sur les règles étatiques qui conditionnent ce type de financement. Il s’agit bien évidemment du certificat de conformité de l’autorité charaïque de la fatwa qui touche les produits bancaires islamiques.
Une évaluation opérée trop tôt
Si la finance islamique est plus une exigence sociale qu’économique, il tient lieu de rappeler que d’effectuer une évaluation en rapport à son évolution est tout aussi précoce que embryonnaire. Il est vrai que l’on s’attend à une forte attractivité autour de ce financement mais, il importe de noter qu’il faut un temps du temps pour que les citoyens algériens et probablement ceux du monde puissent s’intégrer.
Le ministre a toutefois partagé avec l’assistance la volonté du gouvernement de passer de 133 guichets de finances islamiques à 320 de manière à couvrir le territoire. Ceci permettra de mieux s’organiser pour rentabiliser les fonds circulants. Soit les 6000 milliards de dinars algérien mis sur le marché.