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En plus des pertes en vie humaine, la COVID-19 a causées plusieurs dégâts sur le plan économique. En effet, la fermeture des entreprises et la réduction des flux d’importation sont autant d’évènements qui portent entrave à la santé économique du monde. Pour remédier à cette problématique, Joe Biden et la vice-présidente Kamala Harris ont proposé ce 02 avril 2021 un plan de relance économique.
Un plan de relance économique à 1900 milliards
Avant tout, il faut notifier que l’économie américaine a pris un grand coup suite aux intempéries engendrées durant la crise sanitaire. Un déficit budgétaire d’environ 18% du PIB des États-Unis est enregistré et peine à être comblé. Ainsi, de commun accord avec les autorités américaines, Joe Biden stipule que l’injection d’un fonds de relance estimé à 1900 milliards de dollars devrait permettre de redorer le blason de l’économie nationale et internationale. Toutefois, c’est un emprunt colossal qui est équivalent au Produit intérieur brut de l’Italie.
A quoi servira tout cet argent ?
Ces fonds soulevés par le gouvernement américain serviront tout simplement d’aumône. On parle ici d’un fond d’aide de 400 milliards de dollars à raison de 1400 dollars par habitant américain. Aussi, les institutions académiques ainsi que les groupements locaux démunis recevront une aide financière estimée à 140 milliards de dollars. L’objectif derrière ce programme d’aumônerie est de réduire le taux de chômage et de donner accès à une prise en charge sanitaire hautement subventionnée.
Une stratégie de relance critiquée
Même si cette stratégie devrait créer environ 7 millions d’emplois sur le sol américain, elle reste tout de même fortement critiquée par les républicains. En effet, ces derniers estiment ne rien avoir contre cette stratégie de relance économique, mais plutôt contre l’opulence du pactole injecté. Pour certains, injecter autant de fonds n’est absolument pas nécessaire. Pour d’autres encore, une pareille injection de fonds pourrait engendrer une inflation du dollar.
En attendant, Joe Biden défend bec et ongle son projet de relance et compte bien prouver qu’une injection aussi importante de fond est la meilleure option pour relancer l’économie des États-Unis d’Amérique.